prologue, un simple travail de recherche

 voici le prologue d'une toute nouvelle histoire, pas encore corrigé par contre ^^

Prologue.

 

La journée avait tout simplement était affreuse. Je m’étais réveillé sous la pluie, chose à laquelle je devrais être habitué, mais que je détestais toujours autant, ensuite, ma voiture était tombée en panne, me forçant à prendre les transports en communs. Transports en communs qui encore une fois avaient eu du retard. Et enfin, mes élèves de première année avaient été particulièrement indiscipliné, mais je n’avais pas eu le courage de faire la loi.

Voilà trois ans déjà que j’avais obtenu mon doctorat en anthropologie et trois ans que je travaillais à l’université de Seattle, l’université où j’avais fait mes études, dans la ville qui m’avait vu grandir. Et en trois ans, j’avais publié deux livres qui étaient parfois repris dans des cours. Je ne pourrais jamais prétendre avoir un impact dans le monde universitaire, cependant, je savais que mes recherches portaient leurs fruits et que mes travaux pouvaient être reconnus, sinon, on ne m’aurait jamais donné ce doctorat, ni ce travail de professeur-chercheur. L’enseignement n’était pas vraiment ma tasse de thé, mais ça me permettait de vivre correctement et surtout, d’avoir du temps pour mener à bien mes recherches.

Perdu dans mes pensées, je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais déjà arrivé devant le bureau du président de la faculté. Cela faisait déjà un long moment que je ne l’avais pas vu et je n’avais pas vraiment saisi l’urgence de la situation, mais il m’avait fait demandé et, en bon employé, je m’étais précipité. Sa secrétaire me fit un sourire aguicheur, comme à chaque fois que j’allais voir le président et comme à chaque fois que je la voyais, je lui répondais par un sourire de politesse, ce qui semblait lui convenir. Cette dernière me fit entrer dans le bureau, digne des livres d’histoire : sentant le temps qui s’est écoulé, les années passées….

-          Oh, Monsieur Cullen, vous êtes enfin là. Me dit M. Clayton me sortant de mes pensées.

-          Désolé du retard, j’étais en plein cours.

-          Oui, oui, je m’en doutais, asseyez-vous je vous prie.

-          Merci. Dis-je en accédant à sa demande.

-          Bien, vous vous doutez que si je vous ai fait venir ici c’est parce que j’ai un travail à vous soumettre.

-          Oui. Je vous écoute.

-          Bien, comme vous le savez, nous sommes en association avec l’université de Columbia et votre homologue a entendu parlé de vos travaux, si bien qu’il souhaite s’associer à vous pour un projet de recherche. Bien évidemment, je ne lui ai dit que je vous ferais part de sa demande, mais auparavant, il me faut savoir si vous même ne travaillez pas sur un projet.

-          J’ai quelques idées qui me trotte en tête, mais rien de précis pour le moment. Puis-je savoir quelle serait l’idée de mon homologue ?

-          M. Stone.

-          Pardon ?

-          Votre homologue, c’est monsieur Stone.

-          Oh, d’accord.

-          Bien, en fait, il souhaiterait comparé ce qu’il peut se passer aux mêmes heures, en prenant en compte le décalage horaire, dans deux villes différentes.

-          Hum…

-          Votre travail serait en fait de vous poster à votre fenêtre et d’observer ce qu’il peut se passer dans la rue, tous les jours à 18h. et il ferait de même à New York.

-          Oh… j’ai déjà eu vent d’un travail similaire fait par des anthropologues européens. Ça peut être intéressant, enfin, s’il se passe quelque chose dans les rues….

-          Oui, tout à fait, il veut faire de même que ces européens. Qu’en pensez-vous ?

-          Et bien…. Je suis tout à fait intéressé, mais j’aimerais avoir l’adresse mail de M. Stone afin de m’entretenir avec lui.

-          Bien évidemment. Je suis heureux de savoir que cette collaboration pourra se faire, nous nous reverrons sans doute bientôt, en attendant, bon courage M. Cullen.

-          Merci, et au revoir.

 

Je quittais donc le bureau de M. Clayton pour rentrer chez moi. La journée qui avait pourtant mal commencée m’avait finalement apporté quelque chose de positif. Cela faisait quelques semaines que j’avais envie de reprendre le travail de recherche et celui que l’on venait de me proposer pouvait s’avérer être passionnant, enfin, surtout de mon point de vue. J’étais certain que ma sœur jumelle, Alice, styliste de son état, trouverait cela mortellement ennuyeux. Chose que je pouvais comprendre, mais mon passe temps favoris depuis mon enfance était d’observer les gens, leurs comportements à des instants donnés et mon président venait de me donner une excuse pour observer tout cela. J’étais persuadé que ce travail allait me plaire. Mais je ne savais pas encore à quel point. 

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